Alexandre Damiani – L’art de faire résonner les voix avec justesse

Il y a des rencontres, même virtuelles, qui marquent. Celle avec
Alexandre Damiani en fait partie. J’ai eu le plaisir d’être interviewée par lui dans le cadre de "ÇaEnVoix !" une série de portraits audio qu’il mène avec générosité et finesse. Le genre d’échange qui donne envie de rendre l’appareil tant on se sent écoutée, comprise, mise en valeur. Alors aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de lui.
Alexandre, c’est un vrai passionné de la voix, dans toutes ses dimensions. Pas seulement la technique ou le timbre, mais aussi ce que la voix raconte de nous, comment elle nous engage, comment elle peut nous libérer. Il n’est pas là pour “corriger” ou formater, mais pour révéler, affiner, accompagner.
Une approche humaine et singulière
Ce qui frappe tout de suite chez lui, c’est sa capacité à mêler exigence et bienveillance. Alexandre a plusieurs vies professionnelles derrière lui : le sport, la communication, la voix sous toutes ses formes. Il a créé Lego Voce pour proposer un accompagnement vraiment sur mesure, sans dogmes ni recettes toutes faites.
Sa méthode est à la fois précise, ancrée, et ouverte. Elle s’adresse aussi bien à des comédiens, des chanteurs, qu’à des entrepreneurs, des enseignants, ou toute personne qui a envie de mieux se connecter à sa voix et donc à sa manière d’être au monde.
Ce que propose
Lego Voce
Sur son site
legovoce.com, on découvre une palette de prestations autour de la voix et de l’expression orale :
Coaching
vocal personnalisé : pour travailler la voix parlée, la posture, le souffle, l’authenticité.
Préparation à la prise de
parole
: que ce soit pour une conférence, un pitch ou une réunion décisive, Alexandre vous aide à trouver le bon ton.
Consulting en
communication et négociation
: là encore, toujours centré sur la clarté, la sincérité, l’impact.
Enregistrements
vocaux
et prestations artistiques : Alexandre est aussi comédien vocal et met sa voix au service de projets culturels.
Il partage aussi des extraits audio sur son site – démonstrations vocales, lectures, projets – qui permettent de saisir à quel point le travail de la voix peut aller loin quand il est mené avec conscience.
Une rencontre qui fait du bien
Pour ma part, être interviewée par Alexandre a été un vraiment top. Il pose des questions avec sens, avec respect. Il s’intéresse vraiment à l’autre, sans chercher à briller ou à se mettre en avant. Il donne la parole avec une générosité rare. Et ça, dans un milieu où on parle beaucoup pour ne pas toujours dire grand-chose, c’est précieux.
Alors si vous cherchez quelqu’un pour vous accompagner dans un travail vocal ou simplement pour mieux vous entendre (dans tous les sens du terme), allez faire un tour sur
Lego Voce. Vous y trouverez bien plus qu’un coach : un guide, un passeur, un passionné. Et surtout, quelqu’un de profondément humain.
Voici un exemple avec une des vidéos de sa
chaine Youtube :

Pour My Ayvens Driver, le client avait d’abord utilisé une voix générée par IA pour ses vidéos. Une solution qui semblait pratique et rapide… jusqu’au moment de l’écoute. La voix synthétique ne correspondait pas à ce que le client attendait en termes de fluidité, de naturel et d’intention. Résultat, j’ai été sollicitée pour reprendre toute la partie voix off, soit 9 vidéos au total. Ce type de demande devient de plus en plus fréquent. Certaines marques testent la synthèse vocale, pensant faire un choix économique, mais finissent par revenir à une voix humaine lorsqu’elles souhaitent un rendu professionnel et cohérent avec leur image. Pour illustrer ce décalage, j’ai réalisé un petit montage comparatif, avec d’abord la version IA, puis mon enregistrement. Il met en évidence pourquoi la voix synthétique n’a pas fonctionné dans ce projet. Ce que le comparatif révèle : les limites audibles de la voix IA Sur ces 9 vidéos, les mêmes problèmes revenaient systématiquement : 1. Un manque de fluidité Les transitions entre les mots sont mécaniques. Même avec des modèles performants, la phrase manque de naturel, ce qui brouille la perception du message. 2. Des mots mal prononcés L’IA peut se tromper de syllabe, accentuer un mot au mauvais endroit ou proposer une diction étrangement plate. Pour une vidéo professionnelle, cela se remarque très vite. 3. Une intention impossible à simuler Une voix off ne se contente pas de lire. Elle interprète. Elle comprend le ton, l’intention, le public visé. L’IA, elle, applique un style général… sans transmettre le sens. 4. Peu ou pas de variations Les montées, les respirations, les accents émotionnels, les nuances… ces micro détails donnent de la vie à une narration. L’IA en reproduit quelques-uns, mais sans cohérence globale. Dans le montage que je propose aux lecteurs, la différence saute aux oreilles. La version IA manque de naturel, tandis que l’enregistrement humain apporte plus de chaleur humaine et de cohérence. Une tendance actuelle : reprendre des voix IA pour les remplacer par une vraie voix off Une tendance qui se confirme : reprendre des projets initialement enregistrés en IA My Ayvens Driver n’est pas un cas isolé. Depuis plusieurs mois, je reçois de plus en plus de demandes pour réenregistrer des vidéos qui avaient d’abord été produites en voix IA. Les raisons sont presque toujours les mêmes : • le rendu n’est pas assez professionnel • la narration manque de chaleur • le message perd en impact • la voix IA s’intègre mal avec la musique ou le montage Au final, le gain espéré avec la synthèse vocale se transforme souvent en double travail. My Ayvens Driver en est un exemple parmi d’autres. Une voix IA peut servir de maquette ou de guide interne, mais pour une diffusion publique, la voix humaine reste essentielle. L’IA : un outil intéressant, mais pas une alternative qualitative La synthèse vocale a son utilité. Elle permet d’esquisser une intention, de tester un rythme, de maquettiser rapidement un projet. Mais elle n’a pas encore la finesse nécessaire pour remplacer une voix off dans une vidéo professionnelle. Une marque, c’est une personnalité. Une voix humaine transmet cette personnalité. L’IA, elle, ne fait que l’imiter.












