J'ai prêté ma voix au documentaire « Pampelonne, le mythe d’une plage », produit par TADAMM ! Féérie immersive, et c’est l’occasion parfaite pour déconstruire une idée reçue : non, travailler à distance ne signifie pas travailler “sans cadre” ni “en freestyle”.
Ce projet a été enregistré depuis mon home studio professionnel, comme la grande majorité de mes projets voix off. Et pourtant, toute la chaîne de production audio a été respectée, du brief initial jusqu’aux livrables finaux.
La seule différence ? Tout s’est fait à distance.
La direction artistique ne disparaît pas avec le remote
Dans l’imaginaire collectif, on associe encore parfois le home studio à quelque chose d’amateur, bricolé, sans supervision artistique.
C’est faux.
Dans le cas du documentaire Pampelonne, j’ai reçu un brief clair et précis en amont, avec le ton souhaité, les intentions de narration, les enjeux émotionnels. J’ai ensuite réalisé plusieurs propositions d’interprétation, que l’équipe a pu écouter, commenter et valider.
Le travail de direction artistique existe toujours. Il est simplement réparti autrement : il peut se faire avant, pendant ou après l’enregistrement – et très souvent, les trois à la fois.
Un studio pro, une chaîne audio maîtrisée
Travailler depuis un home studio ne signifie pas faire l’impasse sur la qualité sonore.
Je travaille dans un environnement traité acoustiquement, avec du matériel professionnel, une prise de son neutre et maîtrisée, et un respect rigoureux des normes audio du secteur audiovisuel (niveaux, formats, nettoyage, etc.).
Chaque fichier est livré propre, cohérent, directement intégrable en post-prod.
Et si des ajustements sont nécessaires, je reste disponible pour assurer un suivi réactif et pro.
En résumé ?
- Travailler à distance ne veut pas dire travailler seul·e, ni à l’aveugle
- La direction artistique est bien présente, active, et précieuse
- Et le home studio n’a rien à envier à une cabine en présentiel, tant que l’exigence reste au rendez-vous
🎧 Vous pouvez découvrir le résultat ici :